Petit à petit

Publié par Maurice BEYSSAC

Petit à petit

C’est un petit matin de fin d’automne. Je me lève, et passant devant la glace, je me trouve de petits yeux. Je descends prendre mon petit déj, essentiellement composé d’un petit noir et d’un petit suisse. Parfois quand il me reste une petite faim, je prends aussi un petit beurre.

Une fois bien réveillé, je prends l’air du dehors. J’adore le petit jour, ce moment aux odeurs et aux couleurs naissantes, pendant lequel je vais chercher du petit bois pour allumer le feu. Plus bas, la « Petite Marie », la petite amie de Mathieu sort le chien et lui fait faire un petit tour « il faut bien le sortir un petit peu ». Edmond part au boulot. Par la vitre de sa voiture il me fait un petit signe et croise une maman qui amène son petit chez sa nounou.

Médor arrive dans mon dos et se caresse à mes jambes, pour manifester sa présence. Il tourne autour de moi un petit moment, Ce sont ces petits riens qui me rendent heureux. Hier m’a-t-on dit, Médor a poursuivi « un petit gris ». Ignorant de quoi il s’agit j’ai regardé dans le Petit Larousse et le Petit Robert. Petit gris : « Ecureuil commun. » Me voilà moins bête.

Vers midi quelqu’un frappe à la porte d’entrée. C’est mon petit frère qui vient me rendre visite et passer un petit moment devant un petit verre. Il me dit que dans la semaine, alors qu’il travaillait dans l’Ain, il a rencontré quelqu’un qui, après discussion, s’est avéré être un petit cousin.

Mon dieu que le monde est petit.

Mistu

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